Toujours est-il que les dominicains français, face à la baisse du nombre d’élèves, remettent le Collège Champittet aux chanoines suisses de l’ordre du Grand-Saint-Bernard en 1951. Leurs propres élèves, résidant jusqu’alors à l’Hospice du Simplon en Valais, quittent les hauteurs arides pour s’installer sur les rives plus clémentes du Léman.
La communauté des frères de St Bernard s’était engagée dans le secours en montagne, accompagnée des fameux chiens, pour retrouver les voyageurs égarés dans la neige. Très enracinés dans leur terroir, et très actifs, les chanoines ouvrirent aussi une école d’agriculture et animent des paroisses sur les versants suisse et italien des Alpes.
Beaucoup d’anciens élèves encore vivants du Collège, dont le président du Conseil d’administration Jérôme de Meyer, et le directeur général Philippe de Korodi, ont fréquenté Champittet à l’ère des chanoines. La mixité est introduite en 1984.
Reconnaitrez-vous, parmi ces élèves, où se trouve notre directeur général, Philippe de Korodi ?
Le secours à son prochain a trouvé sa version contemporaine dans la Fondation Collège Champittet, sans but lucratif et reconnue d’utilité publique.
Dotée d’un budget annuel de CHF 200 à 250'000. La Fondation, au cœur de l’école, agit pour l’enfance défavorisée en Suisse (sport handicap) et à l’étranger : école à Madagascar, bourses d’étudiants en Thaïlande, fournitures scolaires au Liban. La Fondation est présidée depuis 2018 par Laure Sesseli, directrice financière du Collège. Son Conseil de fondation rassemble 7 élèves et 7 adultes, parents, enseignants et cadres de l’école.
Lire aussi :
